vendredi 28 septembre 2018
Lanceurs d'alerte: interview
Le dernier jour de la semaine de la formation à Tunis a mis en exergue la thématique des lanceurs d’Alerte. La délégation des étudiants de l'IPSI et les journalistes mauritaniens ont débattu des défis journalistiques relatifs à ce concept de plus en plus ancré dans le monde de l'information et du journalisme.
La formation, présentée par Nadhem Hanin, a notamment évoqué la Plateforme de Protection des Lanceurs d'alerte en Afrique ( PPLAAF ), première institution de protection et d'accompagnement des lanceurs d'alerte africains.
Troisième édition de la formation Médias et Démocratie (Tunis-Bordeaux 2018)
Du 17 au 28 septembre 2018, neufs journalistes mauritaniens et 12 étudiants tunisiens inscrits de l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI) de Tunis ont pris part à la troisièmeEdition de formation organisée par l’Association«Medias et Démocratie». C’est « une plateforme fondée en 2006 par des journalistes professionnels français et africains.» Pour cette troisième Edition de la formation, les journalistes tunisiens et mauritaniens ont été accompagnés par Fabien Pont, médiateur au journal Sud Ouest.
A l’IPSI
La première partie de la formation des journalistes et étudiants a eu lieu àl’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) de Tunis, la seconde semaine, au sein de la Rédaction de « Sud Ouest » à Bordeaux.
La venue des journalistes dans la capitale de la Gironde s’inscrit « dans le partenariat entre l’IPSI et l’institut de journalisme de BordeauxAquitaine (IJBA).
Immersion à Sud Ouest
A l’IPSI, les journalistes ont suivi une formation théorique, portant, entre autres, sur « déontologie et indépendance : Quels outils pour les sauvegarder ? », « Fakes News : quels risques dans les pratiques journalistiques ? », « Réseaux sociaux : Atouts pour le journalisme ?» « Lanceurs d’alertes : comment travailler avec eux ? » et « Experts et animateurs : sont-ils de journalistes ? »
A Bordeaux, les journalistes, divisés en plusieurs groupes, ont été en immersion dans la rédaction de « Sud Ouest». Une immersion, qui leur a permis, de suivre les réunions de rédactions, de discuter avec les journalistes et responsables du deuxième quotidien régionalfrançaiscréé en 1944. Il une visite de l’imprimerie du Sud-Ouest a été aussi au programme.
Ils ont aussi visité l’IJBA ou ils ont eu des échanges avec les étudiants et suivi une série d’interventions de chercheurs en journalisme et de science de l’information. Ils ont pu écouter des exposés sur le « Rapport entre Sciences de l’information et journalisme », « le Data journalisme », « Albert Camus, le journaliste », « une analyse des éditoriaux de Sud ouest », et enfin, « le journaliste et chercheurs : quel complémentarité ? »
Ces communications ont été suivies d’échanges entre journalistes, étudiants et enseignants.
II Les Thématiques (Illustration avec des vidéos)
3 Autoréguler pour plus de respects de la déontologie (vidéo Manoubi)
« Déontologie et indépendance : Quels outils pour les sauvegarder ? » est la premièrecommunication suivie par les journalistes à l’IPSI. Elle a été présentée par Manoubi Mabrouki, Président Directeur général du Groupe Tunisien « La presse.» Les Tunisiens avec la révolution du 14 janvier 2012, suivies de la chute de Ben Ali, sont passés de la dictature à la « démocratie.» Constat de Manoubi, un desdoyens de la presse écrite tunisienne : « huit ans d’expérience de liberté d’expression mal saisie. », une des solutions pour lui : «autoréguler, assainir.»
4 Réseaux Sociaux : Photo ou vidéo de Hanane
« Les réseaux sociaux : atout pour le journalisme », a été un des thèmes pendant la formation à l’IPSI. Avantages : pendant la révolution tunisienne, ces réseaux ont presque joué le rôle d’agences d’informations. C’est à travers, entre autres, face book, que les medias du monde tirait l’information brute sur les manifestations contre le régime de Ben Ali. Les chaines de télévision reprenaient des vidéos diffusées par ces réseaux. Pendant la dictature, ils ont donc acquis « une sorte de légitimité.» Mais, paradoxalement, une fois la dictature tombée, ces réseaux ont perdu de leur aura du fait de la rumeur et des fakes news.
5 Fakes News (Hanane Zbiss)
« La Tunisie, rayée de la liste despays musulmans ?», c’est un desexemples de Fakes New donné par HaneneZbiss, journaliste àEnkyfada. Un titre, explique-t-elle, comme souvent dans les Fakes News, qui« joue sur la psychologie des lecteurs. » Autre exemple donné Madame Zbiss, l’annonce de la fausse mort du président tunisien, Essebsi.
Les Fakes New, avec les réseaux sociaux, et la logique de rapidité des sites d’information se propagent à grande vitesse. Il a été question des moyens de lutter contre ces fausses nouvelles. Parmi ces moyens, les législations qui les répriment.
6 Lanceurs d’Alertes : illustration Vidéo avec Nadhem voir Ayoub
Le phénomène nouveau deslanceurs d’alertes a aussi été au menu de la formation à l’IPSI. Ce thème a été traité par Nadhem Hanin, étudiant en Master à l’université Paris 8.
Edward Snowden, Julien Assange… Nadhim Hanin a d’abord donné l’exemple de quelques célèbres lanceurs d’alertes. Ces « personnes qui révèlent, de l’intérieur de leur lieux de travail, des informations portant sur desactes illicites, dans l’intérêtgénéral » sont souvent harcelés, réprimés…C’est pourquoi ils ont besoin de protection. D’où la naissance de la plateforme de protection des lanceurs d’alertes en Afrique (PPLAAF), créée en 2017.
Qui dit Médias dit Démocratie !
Dans le cadre d'un partenariat entre l'Institut de Presse et des Sciences de l'Information et "l'association Médias et Démocratie", une formation de journalistes africains a été lancée du 17 au 28 Septembre 2018 avec 22 participants dont 12 étudiants en journalisme tunisiens et 9 journalistes mauritaniens.
La première semaine théorique s'est déroulée à Tunis et a abordé plusieurs thématiques tels que l'impact des réseaux sociaux dans le travail journalistique , les outils pour sauvegarder la déontologie et l'indépendance ... Ainsi que les questions de Fake News et des Lanceurs d'alerte.
La deuxième semaine d'immersion pratique à Bordeaux a été effectuée au sein de la rédaction du quotidien régional Sud-Ouest.
Ce second volet a été enrichi par plusieurs visites guidées par monsieur Fabien Pont dans les différents départements et services du journal.
Cette expérience va être clôturée par un colloque et une cérémonie qui se tiendront le 28 Septembre 2018 aux locaux de l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine.
Vous n’avez jamais visiter bordeaux? C’est l’occasion ou jamais.
En mettant les pieds à l’aéroport Mérignac l’aventure commence dès le premier contact avec son climat frais.
La nouvelle destination touristique de la France est bien connue par son charme spécial, son patrimoine riche et ses petites ruelles qui ne cachent que de bonnes surprises
Dégustez bordeaux !!
C’est difficile aujourd’hui de s’éloigner de la ville sans apercevoir les vignes
Partez à la rencontre de l’empreinte du vin de la ville vous allez vous trouver face à un grand port de commerce vu que les bordelais cultivent la vigne, élaborent des vins, les expédient et les dégustent.
8, rue de la devise, « Aux quatre coins du vin » est la meilleure destination pour les bons dégustateurs de vin.
Bordeaux, la ville de vin… mais pas que !!
Durant votre escapade bordelaise vous allez tomber sous le charme d’un patrimoine très riche qui reflète toute une histoire.
Braquant les projecteurs sur le fameux quartier Saint-Pierre nommé le berceau de Bordeaux.
L’entrée royale sur la ville par la porte de Cailhou qui date depuis 1494
On ne peut quitter ce quartier sans découvrir la place de la bourse.
Le pont de pierre qui relie le centre-ville au quartier de la Bastide
Le Grand théâtre est la meilleure adresse pour une soirée culturelle située au cours de l’intendance.
Pour les shopaholic sainte catherine est votre paradis sur terre. Une journée de shopping entre copines ça vaut le cout avec plein de magasins de toutes les catégories.
En faisant les courses vous pouvez vous reposer en dégustant un smoothie de votre choix à 5 euros seulement.
Pêle-mêle !!
J’aimerai vous faire lever la tête au cours de votre balade à bordeaux pour voir les façades classiques meublées par des sculptures présentes sur les portes et les fenêtres des bâtiments en plus du street art qui s’est émergé à la ville grâce à une nouvelle tendance jeune.
Le rock aussi a une place importante au sein de la société bordelaise qui se présente à travers les groupes amateurs de musique alternative.
« chez-nous… à bordeaux »
Sortant de l’auberge de jeunesse vers la plus proche station de trame « Tauzia » on prend la ligne C destination Gare de Bègles ou Lycée Vaclav Havel on descend après 4 arrêts à la porte de Bourgogne.
« Hey Khouya » la première phrase qui t’accueille avec une voix tunisienne chaleureuse.
C’est au quartier des arabes ou vous pouvez manger « Halel », franchir les frontières et sentir l’odeur du jasmin…. « Ya lil ya lil habibi ya lil » , tout en mangeant un vrai délice chez « Le King de Tacos »
Un fast-food d’un jeune tunisien de Djerba.
N.b : Séjour réalisé dans le cadre d’une formation des journalistes africains élaborée par le journal Sud-Ouest en partenariat avec l’Institut de Presse et des sciences de l’information de Tunis et avec la participation de 9 journalistes mauritaniens.
Maryem Kassdelli , Bochra Saied
jeudi 27 septembre 2018
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